Cette journée à thème était organisée par Régine et Anne-Marie à Escoussans, localité typique de l’Entre-deux-Mers.
Nous étions 24 participants et comptions parmi nous deux invités et deux accompagnateurs : Jacques, œnologue paloumayre natif du village, et Jean-François, viticulteur et spéléologue émérite. Nous visitons l’église Saint-Seurin Saint Roch. Datant du XIe siècle, elle a été restaurée au XVIe. Le portail a été refait en 1999. Au sommet du clocher-mur trône une statue de Saint-Seurin. On peut observer dans le village une belle maison datant du XVIIe.

Le paysage est vallonné et propice à une bonne exposition des vignobles. Nous allons faire un tour au Château Nicot où le processus d’égrenage des raisins nous est expliqué.

Dans les vignes, un tracteur égreneuse est à l’action. Les vendanges sont ici mécanisées. Finis les paniers et dos courbés, la récolte est moins fatigante et beaucoup plus rapide.

Un arrêt s'impose à la croix de mission de Miaille datant du XIXe siècle, endommagée en juin 2023 et revenue toute neuve en mars 2024. Puis nous poursuivons notre chemin vers les bois en passant devant le moulin à eau de l'Armurey, également appelé moulin neuf. Datant de la seconde moitié du XVe siècle, il est vraisemblablement reconstruit après la fin de la guerre de Cent Ans et sert alors à battre les plaque destinées à l'élaboration de pièces d'armurerie, mais aussi à moudre du grain. 

Puis en suivant la vallée du ruisseau de l’Euille, nous découvrons des carrières du parc de Benauge.
Celles-ci présentent des galeries souterraines d’où on extrayait jadis des pierres pour la construction. Nous en explorons les premiers mètres à la lumière des téléphones mobiles. Puis dans les bois, nous suivons le tracé d’une rivière souterraine dont Jean-François nous révèle tous les secrets sur ses émergences, ses dolines (suite aux effondrements de terrain) et ses résurgences. Le relief en est tout chamboulé et nous nous y adaptons tant bien que mal. Il a plu et le terrain devient glissant.

Après un pique-nique dans un lieu moins accidenté et arrosé de Château Nicot, les plus téméraires visitent la grotte de Naudonnet. Le concrétionnement calcaire y a formé de jolies stalactites.

Puis nous reprenons la balade car la visite d’une palombière nous attend… Construite à deux pendant trois ans dans les bois d’Hayas, celle de Jacques est particulièrement accueillante. Elle comprend une « salle de réception » faite de bois et palissades de fougères tressées. Jacques nous en explique le fonctionnement et y monte qui le souhaite.
La table est dressée pour les 24 convives. Nous pouvons apprécier les délicieux gâteaux que Régine et Anne-Marie nous ont concoctés et déguster vin blanc moelleux du Haut Benauge, cidre, et thé fruité. Un des invités nous fait la surprise de nous conter deux histoires du terroir.

Retour ensuite par les vignes, avant de prendre congé de nos deux guides, passionnés par leur métier et avec qui nous avons partagé ces bons moments de convivialité.
Merci à eux, à Régine et Anne-Marie pour cette belle journée.
Sylvie