VOYAGE A BELLE-ILE du 1er Juin au 7 Juin 2009
Le premier juin de l’an de grâce 2009, enivrés par l’odeur âcre des genêts en fleurs et sous un chaud soleil printanier
nos Annie, Carmen la cabrecita, Catherine la persévérante, Geneviève la chanteuse, Janine la réservée, Jean-Pierre la force tranquille, Liliane la tonique, la gaie Maïté, Michel le serviable, Michou et Pascale nos aquarellistes, Marie-Claude la randonneuse décontractée, Marie-José la sérieuse, Nicole la rieuse
Christine et Michel, Nicole et Jean-Claude, Liliane et Jacques, Annie et Michel, nos couples très sympa
et Danielle, bergère dévouée et efficace, menant troupe ( oh ! parfois ) toujours avec le sourire
embarquèrent à Quiberon, à 16h45 sur le Bangor à destination de Belle Insula pour piétonner s’esbaudir, douloir, peinturer…
Derrière la forteresse de Vauban dominant les deux phares du port du Palais, l’auberge de jeunesse nous ouvrit ses portes : confortables chambres doubles, repas copieux et élaborés, pique-niques raffinés et apportés chaque jour sur le lieu du déjeuner…L’intendance fut parfaite.
Godillots aux pieds et originalement chapeautés, nous commençâmes, dans la brise matinale à arpenter la plus grande partie des 100 km du sentier côtier merveilleusement fleuri, sous un soleil estival, vers le profond aber de Sauzon et le panorama grandiose de fin de terre de la pointe des Poulains, dominée par son phare et la Villa des Cinq Parties du Monde que Sarah Bernhart s’y fit construire pour un million de francs-or – en 1922, infirme et malade elle vend ses propriétés où un musée lui est consacré depuis 2007 – Nos pas nous menèrent le lendemain vers la grotte de l’Apothicairerie puis sur la plage de Donnant où plusieurs baignèrent leurs petits pieds meurtris. Puis nous découvrîmes les étonnantes aiguilles de Port-Coton chères à Monet, Grand Village et ses chèvres angora, la pointe de Pouldon et le village de Locmaria par le sentier côtier ou la lande intérieure plus facile à traverser. Le dernier jour, le sentier noyé dans les fougères nous laissa admirer soudain la longue plage des Grands Sables, sur la côte orientale. Le retour au Palais, sous la pluie mais en chantant se termina par la visite des murailles, portes et casemates de l’enceinte urbaine bastionnée réalisée au XIX° siècle.
Les paysages splendides de promontoires et d’aiguilles, une eau transparente digne des îles lointaines, un ciel d’azur, les centaines de goélands nichant dans les creux de rocher ou, plus imprudents sur la lande, la flore épanouie des ajoncs, asphodèles, cinéraires…les tapis roses protégés des armeries… permirent des photos en nombre et en qualité.
Détente et fous rires furent aussi au rendez-vous lors des pique-niques dans des sites idylliques, lorsque Carmen dansait le paso-doble tout en grimpant, le soir de l’anniversaire de Michel qui nous régala d’un kir breton ou du merci à Danielle autour d’une lampe de gros galets couleur locale.
Dimanche matin, après les derniers achats de dentelles, pulls rayés, sardines, kouign-aman et galettes au marché du Palais et alors que montait à l’ouest un énorme nuage couleur d’encre nous reprîmes la mer à 11h, sur l’Acadie pour une traversée agitée avec grand vent et creux de six mètres - mais quel bon souvenir !
Marie-France, votre chroniqueuse
avec un grand merci à tous et la bise confisquée par le gros temps à l’arrivée à Quiberon.