LES RANDONNEES SE SUIVENT MAIS NE SE RESSEMBLENT PAS
DIMANCHE 19 FEVRIER : 20 KM AUTOUR DE GALGON
Jean-Pierre, toujours soucieux de nous faire découvrir de jolis paysages sous des angles inhabituels, nous a menés loin des sentiers battus....
DIMANCHE 26 FEVRIER : 20 KM AUTOUR DE LANDIRAS (canton de Podensac)
Nous voici entre Graves et forêt des Landes, au pays des landiranais.
L'origine du nom paraît évidente à première vue, mais avec quelques subtilités... toutefois dans le même esprit
- Landiras comme au ras de la lande
- Lande-iras : lieu de passage entre la vallée de la Garonne et la Lande
- racine germanique : lande et suffixe as (confère une certaine importance) se traduirait : grande région
Sur la place, l'église St Martin du XIIe s. nous dévoile de beaux restes, bien que remaniée à plusieurs périodes (16, 18 et 19e s.)
Son importance témoigne du développement du bourg au Moyen âge.
Deux grands foires annuelles se tenaient à Landiras au XVIIIe s.
Chevet et transept de style roman. un abside et deux absidioles nous rappellent l'esprit des édifices bénédictins. Les baies sont encadrées de colonnettes aux superbes chapiteaux historiés. L'intérieur de l'église (malheureusement fermée ce jour-là) ouverte lors de notre première visite recèle également de très beaux chapiteaux.
Le parcours choisi serpentait principalement dans des forêts de feuillus et de pins. Une journée printanière nous attendait.
Direction le Sud vers le château de Budos en ruines, flanqué de ses tours, dont l'imposante silhouette domine la plaine sur 10 à 15 km. Fortifié au XIVe s. par le neveu de Clément V. sa disposition architecturale rappelle celle du château de Villandraut (également propriété de Clément V).
Château de Budos
fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Budos
Four à pain du XIXe s.
Le four à pain restauré en 2002/2003 est utilisé par les habitants de Landiras sur autorisation du maire. Tous les ans a lieu une fête autour du four à pain.
Lavoir de Batan
Histoire d'eau : Les sources de Budos tout près du lavoir de Batan
Le développement urbain créa des besoins dépassant les capacités d'approvisionnement traditionnel de Bordeaux. Il fallait trouver d'autres ressources. On construisit un aqueduc au Taillan devenu vite insuffisant. C'est alors qu'on se tourna vers les sources de Budos (bien que lointaines) réputées pour la qualité de leurs eaux et la régularité de leurs débits en toute saison.
C'est donc depuis 1884 que la commune de Budos permet le captage et le prélèvement des eaux de ses sources à la commune de Bordeaux et de nos jours à la CUB, soit environ 25 % des besoins.
www.budos.fr/z/infoplus.php?act=2_2&id_std=1En cache
Journée en forêt très agréable
Michèle L.