RETROSPECTIVE DE NOS DERNIERS RENDEZ-VOUS DE LA SAISON
SAMEDI 15 Juin 2013
Commençons pas le lumineux jardin des Etamines à Cabara, commenté par son propriétaire qui nous a communiqué sa passion. C'est une profusion de plantes rares ou plus communes, une explosion de couleurs. Laissez-vous guider par l'enchantement des lieux...
D'ici aussi c'est très beau et très confortable !
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Dimanche 23 Juin : escapade en Périgord pourpre
Départ en car pour la visite du château médiéval de Monbazillac et de la ville de Bergerac
Avant d'arriver à Montbazillac, nous faisons une halte pour le traditionnel petit déjeuner bien apprécié après un départ matinal.
10h : nous pénétrons dans le château pour une heure d'histoire.
Bâti au XVIe s. le château de Monbazillac présente une architecture à mi chemin entre le mode militaire médiéval et l’élégance du début de la renaissance. Situé au milieu d’un immense vignoble, il surplombe la vallée de Bergerac où coule la Dordogne, célèbre « rivière espérance »
4 tours circulaires du corps de logis représentent les éléments défensifs qui se combinent avec d’élégants éléments de la renaissance.
La cave de Monbazillac est propriétaire des lieux depuis 1960. Elle Poursuit les travaux d’embellissement et continue à enrichir ses collections.
La visite guidée permet de découvrir le musée du vin et de la vigne, du meuble périgourdin, de l’histoire du protestantisme
Le château est remarquablement meublé dans le pur style périgourdin.
Après la visite et la dégustation, nous avons déjeuné dans le parc du château, sous un rayon de soleil. Nous avons poursuivi notre chemin jusqu’à Bergerac (6 à 7 km) avant de nous plonger dans l’atmosphère de la vieille ville.
meubles périgourdins
illustrations de l'humoriste SEM
Une petite dégustation, çà ne se refuse pas !
Panorama su la vallée de la Dordogne
Tilleul gigantesque
BERGERAC :
L’origine de la ville se situe à la construction du château au XIe s. Il attire une population dispersée dans la plaine. Le bourg castral grandit et devient une étape pour les voyageurs, les pèlerins, les marchands. L’église édifiée au XIII è s. confirme cette extension, puis le pont sur la Dordogne.
La viticulture se développe déjà à cette époque. La ville acquiert libertés et franchises. Ainsi l’exportation de vins fit sa fortune. La culture des céréales est également importante.
Au XIVe s. ville franche et indépendante, elle se préserve de la guerre de 100 ans par sa stratégie diplomatique ; mais elle perd la moitié de sa population fiscale.
Avec la paix, la prospérité revient. La ville s’imprègne des idées calvinistes. Elle devient une puissante place forte protestante. Couvents et églises sont détruits.
Le XVIe s. fut une période prospère. L’arrivée de l’imprimerie crée une activité importante. De nouveaux programmes architecturaux voient le jour : l’hôtel Peyrarède en 1604. Mais cette période brillante s’achève avec la reconquête des villes par Louis XIII. La ville ouvre ses portes aux armées royales. Les fortifications sont démantelées pour laisser place à une citadelle à l’est de la ville.
Protestants et catholiques cohabitent tant bien que mal. Puis les guerres de religions, les persécutions, la révocation de l’édit de Nantes sous Louis XIV videra Bergerac de ses forces vives. Ses Elites vont trouver refuge en Angleterre ou en Hollande.
Au XVIIIe s. les conditions s’améliorent. Des manufactures de faïencerie se développent. La ville expédie sa production jusqu’en Amérique ;mais Bergerac ne retrouve pas son dynamisme d’autrefois, bien que le marché du vin soit toujours fructueux. Seuls les tonneliers (74 en 1724) et les bourgeois en profitent.
Au XIXe s. Nouvel essor par l’activité portuaire. 150 000 t. de marchandises sont acheminées chaque année soit 1500 mouvements de bateaux font vivre le port. La ville se développe au nord ; mais l’arrivée du chemin de fer va entraîner progressivement l’abandon des gabares.
Le phylloxéra va décimer le vignoble en 1880. La greffe d’un cep français sur des racines américaines résistantes au parasite permettra de faire repartir l’activité.
Au XXe s. La création de la poudrerie en 1915 fait doubler sa population. La culture du tabac apporte aussi dès le début du siècle un renouveau économique majeur. Les années de l’après guerre sont prospères.
"Bergerac est aujourd’hui une ville active, en perpétuel essor. Le tourisme et la viticulture sont désormais deux pôles majeurs de son économie. En 2003 l’aéroport Bergerac-Dordogne-Périgord va relier la ville à Paris, à de nombreuses villes anglaises et à de l’Europe du Nord, Sur les gabares, les visiteurs ont remplacé le vin, la ville vit désormais au rythme des saisons, agrémentant par toute une palette d’animations estivales sa dynamique commerciale".
Les habitants sont très accueillants... Place Pélissière, la statue de Cyrano qui n'était pas de ce Bergerac là...
Maisons à colombage de la rue St Clar gabare traditionnelle
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SAMEDI 29 JUIN 2013 : Nocturne au Pyla
Nous attendions avec impatience cette soirée toujours très conviviale. Nous avions beau scruter le ciel, pas le moindre signe d'amélioration. Cependant nous ne nous sommes pas découragés. 65 participants environ ont fait honneur à tous les plats préparés pour accompagner une délicieuse soupe de champagne. Côté bassin, pas de surprise, une belle uniformité de gris à l'infini... Bien emmitouflés, nous avons gravi la dune à notre rythme, comme prévu jusqu'au sommet des crêtes à 113m d'altitude, avant de descendre vers la mer pour un retour par la plage et la corniche (sous une petite pluie...). Pas question d'attendre le coucher de soleil ; mais être là, quel que soit le ciel, c'est magique !
C'est beaucoup plus facile... quelle envolée ! Retour par la plage
Toute l'équipe du T.P.B. vous souhaite un bel été.
M. L.R.