NOS DERNIERS RENDEZ-VOUS DE LA SAISON 2015
SORTIE EN AUTOCAR DU 21 JUIN 2015 :
BALADE LOT ET GARONNAISE
RANDONNEE EN LIGNE DE FUMEL AU CHATEAU DE BONAGUIL
Un de nos derniers rendez vous de la saison et comme le veut la tradition depuis de nombreuses années, nous avons remédié à ce réveil matinal par une pause petit déjeuner toujours bien accueillie.
Notre destination : le château de Bonaguil situé entre Quercy et Périgord, un des plus beaux ensembles médiévaux de France, aux proportions imposantes. Il représente le quart de la cité de Carcassonne.
Il faisait chaud ce jour-là. La Randonnée d’une dizaine de kilomètres nous a conduits dans la campagne lot et garonnaise. Au départ de Fumel nous avons longé quelque temps le Lot, puis nous avons cheminé entre champs et forêts, avant de pique-niquer au pied du château.
Le château de Fumel : vue sur le Lot
46 randonneurs à "l'assaut" du château
Le château nous dévoile sa masse ocre, imposante, imprenable…
Le premier document qui atteste de l‘existence du château date de 1271, alors place forte constituée d’une simple tour de pierre, base du donjon actuel, donjon symbole de l’autorité seigneuriale de forme polygonale allongée dictée par la configuration de l’éperon rocheux sur lequel il repose.
Au début du XVe le château passe à la famille Roquefeuil. Une deuxième campagne de construction est alors lancée qui concentrent toutes les innovations nées au XV siècle de l’usage des armes à feu. Transformations nécessaires pour résister à l’artillerie de l’époque à l’instigation de Bérenger de Roquefeuil (1448-1530) issu de l’aristocratie du Quercy et du Rouergue, en y ajoutant tous les perfectionnements défensifs pour devenir un modèle de château imprenable, le dernier des châteaux forts érigés en France. Il dote le château d’une énorme barbacane (bouclier puissant de 4m d’épaisseur), de 6 tours, de sept ponts levis.
L’œuvre d’un mégalomane qui veut asseoir sa puissance ? Toujours est-il que le château ne défendait rien et n’a jamais été attaqué…
A son achèvement, le château de Bonaguil apparaît cependant obsolète. C’est le début de la renaissance, les premiers châteaux de la Loire sont érigés, les familles nobles transforment les forteresses médiévales en demeure d’agrément.
Au XVIIe le château tombe en ruine. Marguerite de Fumel y apportera des aménagements, même si quelques dispositifs défensifs restent encore en place, en démolissant une partie des remparts pour accéder à une vue sur la vallée.Elle aménage également une esplanade.
La révolution va signer la déchéance du château, les tours seront décapitées, les huisseries enlevées. Hormis la perte des charpentes, le château est en bon état de conservation. Il fut habité jusqu’à la révolution.
La commune de Fumel se porta acquéreur du château en 1860 et le fit classer au titre des monuments historiques en 1862.
La visite commence... Présentation très personnelle et passionnante du château par notre guide
Après la visite et quelques rafraîchissements, nous reprenons la route
LE 28 JUIN : LE TPB SOUS LES ETOILES A GAURIAC
Pour un moment de convivialité...
La randonnée nocturne, une institution bien rôdée maintenant, rassemblait environ 50 adhérents et invités précédée d’un apéritif offert par le club et d’un copieux buffet partagé dans le cadre champêtre du site du Mugron. Nous avons apprécié notre rencontre avec Monsieur Rodriguez, maire de Gauriac, venu nous saluer.
Avant la randonnée nous avions rendez-vous au château de Thau . Nous avons été accueillis par le propriétaire Monsieur Schweitzer pour nous imprégner de l’historire du château et du colombier du XIIe siècle entièrement rénové. Ce château appartient à la ligne de défense de la Côte Girondine. Il est situé légèrement en retrait de la rive. La famille Schweitzer exploite actuellement 41 ha de vignobles.
"Le colombier symbolisait, sous l'Ancien Régime, l'autorité de la noblesse et sa richesse foncière. Seul le Seigneur avait le droit de posséder des pigeons et le droit de propriété se transmettait à un seul héritier. Le colombier de Thau est une grosse tour ronde tapissée intérieurement de poteries scellées au mur par du mortier. Ces poteries spéciales, dont le fond est déporté par rapport à l'orifice, servent de nids aux pigeons et sont appelées "boulins ". Le nombre de boulins dans un colombier est fonction de la surface des terres qui sont sous l'autorité du suzerain. Celui-ci avait droit à un boulin pour un acre (ancienne mesure de superficie valant environ 50 ares). Ainsi, au château de Thau, il y a 200 trous dans les murs, ce qui veut dire que le châtelain contrôlait 100 hectares. |
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A 21h30 départ de la randonnée pour admirer le coucher de soleil qui clôture en apothéose cette saison 2015. Retour vers 23h.
Merci Jean-Pierre pour l'organisation de cette soirée
Nous nous retrouverons dès le 6 Septembre pour une nouvelle saison...
A très bientôt
Michèle L.R