DIMANCHE 24 FÉVRIER : RANDONNEE DE 18 KM A SAINT GERVAIS
Une randonnée menée par Christine qui a révélé de belles surprises...
Un départ cotonneux, mais le soleil a fait son apparition pour le déjeuner et nous a accompagnés le reste de la journée.
Le temps très ensoleillé de ce mois de Février a quelque peu asséché les terrains.
Nous avons pendant un long moment traversé le site naturel du Moron aux allures de Mangrove.
Première surprise agréable et inattendue : de grands nids accrochés aux arbres où nichaient plusieurs cigognes. Cet échassier à la belle envergure ne se laisse pas facilement photographier...
Le château inachevé
Christine avait étudié son parcours afin de passer devant le fameux château du Bouilh, Joyau de notre région, Classé monument historique et ouvert au public depuis 1943.
A notre grand regret ce château ne se visite plus et les vignes sont tristement abandonnées. (je me réjouis de l'avoir visité voilà de cela quelques années lors d'une randonnée à thème organisée par le T.P.B.). Cependant nous y avons fait une belle rencontre (pur hasard) qui nous a fait prendre conscience de la richesse de notre patrimoine et de la volonté farouche de le transmettre dans toute son authenticité aux générations futures.
Histoire : Le lieutenant général des armées du Roi, Jean-Frédéric Durfort La Tour du Pin le fit ériger à l'emplacement de la bâtisse médiévale dont il ne reste que le donjon (de 1786 à 1789) comme symbole de son haut rang mais aussi pour y recevoir Louis XVI. Aucun château digne d'un Roi n'étant présent dans la région. Pour sa construction, il fit appel à Victor Louis, architecte du Grand Théâtre de Bordeaux (le grand escalier du château en est la réplique). Les travaux furent interrompus. La révolution est passée par là. Compromis dans le procès de la Reine Marie-Antoinnette, Dufort La Tour du Pin fut guillotiné en 1794.
En 1835 Florentin Hubert-Delisle, Créole réunionnais, en devint propriétaire. Son fils Henri fut le maire de St André de Cubzac. En 1864 est célébrée l'union entre Noëline Hubert-Deslile et Edouard Feuilhade de Chauvin. Depuis lors le château appartient à leurs descendants (septième génération). Actuellement dans l'indivision, il cherche un repreneur digne de perpétuer ce patrimoine inestimable et de voir encore fouler son sol par des générations de visiteurs amoureux d'histoire et des belle pierres.
Souhaitons que derrière ses grilles désormais fermées, "la belle endormie" nous révèle longtemps ses petites histoires qui font la grande histoire.
Le pavillon d'honneur en hémicycle La belle Eglise romane de St Gervais
Randonnée bien agréable et instructive...
Michèle L.R.