Nous étions 17 au rendez-vous d'Arcachon. Ce début de randonnée ne s'est pas présenté sous les meilleurs auspices... Pluie, vent, orage. Nous étions prêts à abandonner, trempés, transis. Mais au milieu de ce déchaînement, une lueur d'espoir nous a poussés à continuer. Marie-Pierre a un peu chamboulé l'ordre des choses et nous voilà partis vers la ville d'Hiver, là où tout s'apaise. (pas de photos de ce début de randonnée. Nous n'avons pas eu le réflexe de sortir nos appareils...)
Une heure plus tard...
Nous avons préféré éviter le bord venteux du bassin. Il était couleur vert céladon et dans un état de déchainement rare. Après le déjeuner à Peirère dans la forêt, sous le soleil et a l'abri du vent, petit aller retour vers la source des Abatilles. Cette source fut découverte par hasard par l'ingénieur Louis le Marié en 1923. A l'époque on recherchait du pétrole... C'est la source la plus profonde de France, l'eau sulfureuse puisée à 472m sort à 25°. La source a été exploitée à partir de 1925 et fut baptisée "eau Ste Anne" (en raison des origines bretonnes de L. le Marié). Elle traverse de nombreuses couches sableuses, calcaires qui la débarassent des excédents minéraux. Elle fut reconnue pour ses qualités thermales.
Nous avons longé le golf avant de nous enfoncer dans la forêt dunaire de Camicas, poumon vert entre Arcachon et la Teste. 100 ha protégés depuis 2009. Si le pin prédomine, on y trouve aussi de nombreuses essences de feuillus. Quel est l'origine de ce nom ? Ici on retrouve l'épopée landaise du XIXe s. période des grandes plantations de pins. Dès 1823 un certain Camicas fut chargé de protéger les jeunes plantations.On l'appelait "le gardien des semis"... Pour terminer, un petit tour dans les pré-salés jusqu'au port de la Teste.
En conclusion ce fut une journée très agréable. Nous étions satisfaits d'avoir persévéré...
Un grand merci à Marie-Pierre qui a mené ce parcours mouvementé en s'adaptant aux éléments...
Michèle L.R.