26 juin : Sortie annuelle à Royan
Nous partons en bus depuis Lormont. Un petit-déjeuner, préparé par nos deux organisatrices, est servi en cours de route. Arrivés à la cité de Talmont, deux groupes sont formés, l’un conduit par Régine et l’autre par Marie-Claude.
Talmont se situe à 15 km au sud de Royan et a été construit par le roi d’Angleterre Edouard 1er sur un promontoire rocheux surplombant l'estuaire de la Gironde.
Occupé dès l'Antiquité, le territoire de Talmont-sur-Gironde devient une seigneurie dans le Haut Moyen Âge. Alors entourée de remparts, la commune est une place militaire importante, ainsi que probablement un lieu d'étape sur le chemin du pèlerinage menant à Saint-Jacques-de-Compostelle. Il faut cependant attendre le XVIIIe siècle pour qu'elle se développe comme port de pêche et de commerce.
Aujourd'hui labellisé « Plus beau village de France », Talmont-sur-Gironde est désormais connu pour son patrimoine architectural, notamment l’église Sainte-Radegonde, joyau de l’art religieux saintongeais. Nous la visitons, en empruntant auparavant le chemin suivant les remparts, en passant devant les vestiges de la Tour Blanche.
Les maisons aux façades blanches et aux volets bleus apportent de l'harmonie à l'ensemble du vieux bourg, ainsi qu'une belle luminosité dont nous profitons en flanant dans les ruelles.
En fin de matinée, une balade sur la falaise de Caillaud avec Christine nous permet d’admirer de jolis points de vue avant de rejoindre le bus pour Royan. Nous pique-niquons à l’ombre au jardin du quartier du Parc.
Nous nous divisons ensuite en deux groupes pour une visite guidée de Royan avec les guides de l'office du tourisme.
On la dit « Reine de la Côte de Beauté », « ville la plus années 50 ». Classée "ville d'art et d'histoire", Royan a un passé très riche, avec des hauts et des bas selon les époques : après avoir été une cité très prospère du temps d’Aliénor d’Aquitaine, elle a été rasée par Richelieu, devenue lieu de villégiature à la Belle époque, à nouveau anéantie en 1945 puis reconstruite jusqu’à devenir un véritable laboratoire d’architecture moderniste.
Elle est devenue en un siècle, la capitale de la Belle Époque, nous faire découvrir l’évolution du tourisme balnéaire depuis les prémices des bains de mer au début du XXème siècle, et les monuments phares de la ville reconstruits dans les années 50 : le Front de Mer, le Marché, l’église Notre-Dame, le Palais des Congrès.
C'est déjà l'heure du retour et nous devons prendre le bac. Il en sort une déferlante de Harley Davidson pétaradantes qui reviendraient d’une « concentration » de milliers de motos organisée à Montalivet.
Régine et Marie-Claude
Photos : Michel, Patrick et Sylvie