Le jaune des mimosas en fleur faisait concurrence au soleil en cette belle journée de février !
Belle occasion de remercier encore Léon Lesca d’avoir ramené quelques plans de cet arbre aux senteurs délicieuses de son séjour à Alger dans les années 1860. Il faut dire que le mimosa a bien pris ici, le sol et le climat lui ont permis de prospérer, pour notre plus grand plaisir... Léon Lesca est également revenu avec un goût prononcé pour l’architecture et la décoration mauresques, alors il se fait construire au bord du bassin, au lieu-dit l’Herbe, un somptueux palais oriental et une chapelle assortie. Seule la chapelle a survécu, et même si elle est « déguisée » en mosquée, elle est bien dédiée au culte catholique et à la vierge Marie.

Notre parcours enchaîne les points de vue sur le bassin, les petites plages, les belles villas, les cabanes de pêcheurs ou d’ostréiculteurs et même la rue Sainte-Catherine. Enfin, celle du jour est pavée de sable et de coquilles d’huîtres et bordées de cabanes aux volets colorés, joli pied de nez à son homologue bordelaise…

Le phare profile sa longue silhouette blanche et rouge à l’horizon, il nous servira de repère pendant une bonne partie du circuit, après tout, il n’est pas réservé aux marins !
Passage par la conche du Mimbeau, c’est un peu boueux, mais mérite le détour pour son côté naturel, presque sauvage alors qu'elle jouxte la station balnéaire huppée.

Les blockhaus sont tombés sur la plage, après avoir semé la terreur, ils sont aujourd’hui le refuge de quantité d’animaux marins et la cible des tagueurs qui ont bien travaillé à leur donner un côté décalé.

Enfin la forêt de pins vient compléter notre collection de paysages du jour et même si les sangliers et les engins forestiers ont bien labouré le terrain, les randonneurs bien entraînés ces derniers temps aux pièges des chemins détrempés, slaloment gaiement entre les flaques de boue...

Merci à Michel pour son circuit et à bientôt.
Anne