23 participants s'étaient réunis pour cette randonnée.

Nous quittons Moulon en passant devant l'église catholique de Saint-Vincent et nous dirigeons vers Génissac.

En chemin, nous avons découvert le charmant Moulin de Taillade, joliment décoré. Puis après la traversée d'un domaine viticole, le chemin nous a conduits au château de Génissac.

Situé au cœur de la Gironde le château de Génissac est un édifice du XIV^e siècle aujourd'hui inscrit aux Monuments Historiques. En partie modifié au XV^e puis au XVI^e, cet ancien château fort aujourd'hui en ruines présente encore un beau donjon avec salle voûtée, des vestiges de chapelle, ou encore une partie de logis en équerre du XVI^e siècle avec une ancienne tour d'escalier polygonale.

Le 20 mai 1354, Edouard III d'Angleterre autorise Pierre Amanieu de Moissac à bâtir une maison forte à Génissac et à y tenir garnison. A la fin du XVe siècle, Michel de Chassaigne possède la seigneurie et fonde en 1500 le chapitre de Génissac pour obtenir de Dieu le rétablissement de la santé de son frère, abbé de la Sauve-Majeure. La chapelle qui subsiste devait dépendre de ce couvent. A la Révolution, le château fut amputé d'une tour d'angle puis abandonné. La forteresse présente un quadrilatère cantonné de trois tours d'angle (dont une a été démolie), le quatrième côté étant occupé par le donjon carré. Les tours sont reliées entre elles et au donjon par des courtines avec chemin de ronde. La cour centrale est occupée par un puits, une salle souterraine voûtée et un souterrain d'évacuation. Le donjon conserve une salle voûtée datant de la fin du XIVe siècle et XVe siècle. Sur la face nord, des bâtiments ont été ajoutés au XVIIIe siècle.

Un sentier boisé, où apparaissent les premières couleurs chatoyantes de l'automne, débouche sur de jolies maisons en pierre. Nous poursuivons notre randonnée en longeant les bords de la Dordogne. Quelques carrelets sont aménagés mais ne sont pour l'instant plus utilisés.

Il est maintenant temps de revenir à Moulon après cette agréable balade que la pluie a épargnée.

Marie-Christine