UN JEUDI APRES-MIDI AU BORD DU BASSIN : D'ANDERNOS à ARES et AUTRES...
Nous pensions bénéficier d'un après-midi printanier au bord du bassin, mais c'est une bruine fine qui nous attendait (vite disssipée). Elle n'a cependant pas découragé les 35 randonneurs présents, car quelque soit le temps, le bassin capte des lumières changeantes.
Avant de partir, petit détour à l'Eglise romane St Eloi du 12e siècle, magnifiquement restaurée, l'un des plus anciens édifices religieux du bassin. Nous avons pu admirer l'intérieur agrémenté de peintures murales des XVe et XVIIe siècle. C'est en 1903, lors de la désaffectation du cimetière jouxtant l'Eglise, que l'on a découvert les vestiges gallo romain d'une villa datant du IVe siècle. Ceux-ci sont aménagés pour la visite et l'on y donne parfois des concerts.
Nous commençons notre balade par la forêt du Coulin qui offre une belle variété de boisements (chênes centenaires, chênes tauzin ou pinède), Nous rejoindrons Arès par une petite portion de piste cyclable. Malgré le mauvais temps les mimosas avaient encore fière allure et embaumaient.
Nous rejoindrons par la plage, le site de St Brice. Ce lieu représente une coulée verte reliant la forêt et le bassin, entre les communes d'Arès et d'Andernos auxquelles le Conservatoire du littoral a confié la gestion depuis 2007. Le site a été acquis progressivement par le conservatoire du littoral dès 1982 pour préserver cette exceptionnelle diversité de paysages et de milieux et faire obstacle à la "convoitise des promoteurs"...
Le long de la conche de St Brice s'étend un paysage de présalés, pelouses dunaires et vasières salées. Au loin se profilent les silhouettes des cabanes Tchanquées
Le réservoir de St Brice séparé en 2 plans d'eau, est amenagé en partie pour la baignade. Tout près coule le Cirès qui alimente le grand Etang où autrefois était implanté une scierie. Depuis son abandon, ce plan d'eau douce unique sur le bassin favorise la présence d' oiseaux d'eau, reptiles et petits mamifères qui évoluent dans la roselière.
Nous terminons notre circuit par les réservoirs à poissons des Quiconques qui firent vivre de nombreuses familles à partir du XIXe siècle. On distingue encore les digues en peigne qui séparaient les bassins.
Balade vivifiante animée par Michèle R.
18 KM à BARON
Départ au pied de l'église.
Danièle nous a guidés. Je crois que nous étions 44 au départ. Nous avons pu admirer "le moulin-neuf à ESPIET"
Un chevreuil ou une biche, un peu affolée par notre présence a traversé le chemin à 2 mètres de distance !
Belle journée malgré un peu de pluie sur le retour. Nous avons dû nous réfugier dans les autos trop rapidement. Nous n'avons pas vraiment regardé l'église...
20 KM à BOURG EN GIRONDE
Par cette matinée grise, les canards se sont précipités à notre rencontre, en quête de quelque nourriture ou tout simplement de notre compagnie...
18 participants. Randonnée animée par Jean-Claude Rigaud
Château Lagrave Le moulin de Lansac
Au confluent de la Garonne et de la Dordogne, Bourg a joué un rôle important dans l'histoire régionale.
Des somptueuses villas gallo romaine, de la famille Pontii, ou du poête Ausone (qui vécut à Bourg au IVe s.) il ne reste que des thermes entourés de vignes. La culture latine et le mode de vie à la romaine était fortement ancrés malgré la place des peuples barbares dans l'Empire. Au moyen âge, Bourg développe son rôle de cité jusqu'à s'affranchir des pouvoirs royaux et ségneuriaux en obtenant le statut de commune à l'image des cités italiennes. Au XVIe s. la famille de Lansac contrôle la cité, puis le Duc d'Epernon.
La fronde réprimée, la "cité turbulente" subit la rancoeur du futur roi Louis XIV et la citadelle fut détruite. A son emplacement se succédèrent la villa gallo romaine des Pontii, un château médiéval et la citadelle aménagée par le Duc d'Epernon au XVIe s. Ce lieu est si chargé d'histoire que les habitants appellent encore "la citadelle" le bâtiment qui lui a succédé.
Au XVIIIe s. nous retrouvons une ville rangée, soucieuse d'embellissement, se vouant à l'explotation et au commerce de ses vins. "Révolutionnaire modérée", elle traverse le XIXe s. à l'écart du modernise et de ses nouveaux moyens de transport.
Elle est toujours tournée vers la production du vin, mais elle a trouvé un nouveau débouché : le tourisme.
Au fil des rues, on peut admirer les belles façades du XVIIIe s. ou encore cette maison de style mauresque (2ème photo). Son propriétaire qui vivait dans les colonies françaises était passionné d 'architecture orientale. A son retour à Bourg, il s'en est inspiré et fit modifier sa maison. Surprenant contraste avec le style classique de la ville...
Porte de la "Goutinière" où s'évacuait les égoûts de la ville (jusqu'au XIXe s.).
Le beau lavoir du XIXe siècle (1868) : haut lieu de communication dit "Assemblée Nationale"
Cette randonnée (sans pluie ou très peu) est l'une des plus belles de la région...
M. L.R.